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Le bien-être est-il une imposture ?

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« Plutôt que de paraître, il faudra bien un jour finir par être ! ».

La phrase interpelle, et devrait plaire aux naturistes authentiques, bercés par les textes des pionniers, et qui ne se laissent pas influencer par les tendances égotistes et narcissiques du XXIe siècle.

Dans son ouvrage paru début 2018, aux éditions Dervy, Benoit St-Girons s’interroge sur les tendances actuelles de recherche de bien-être et, surtout, sur la justesse de ce qui est proposé, entre réelles prestations et fausses solutions purement mercantiles.

Et si nous nous trompions complètement d’approche ? Et si le bien-être était un concept globalement malsain voire malfaisant ? Sommes-nous vraiment plus heureux depuis que nous sommes cernés par le bien-être ? L’être ne se suffit plus à lui-même. Il lui faut désormais du bien, des biens. Polyvalent, le bien-être est devenu le remède de la vie moderne, la petite pilule qui permet d’oublier la pesanteur du présent, de s’oublier un instant… jusqu’à la prochaine crise.
Entre la superficialité des remèdes et les erreurs de diagnostic, de posologie ou d’utilisation, les déçus sont pourtant la norme et garantissent la pérennité du mal-être… et du business du bien-être ! Car entre les manipulations du système pour que chacun soit bien dans son moule, le bien-(être) de consommation courante, la tyrannie de l’apparence pour avoir l’air bien (sous tous rapports) ou la vision binaire du bien contre le mal, les impostures sont omniprésentes

« Quand chacun saisit le sens du bien, le mal apparaît » dit Lao Zi. Quand chacun saisira la tyrannie du bien-être, la liberté de l’être apparaîtra et avec elle la possibilité d’un véritable contentement et épanouissement personnel.
Benoit St-Girons, cofondateur d’un Centre de bien-être à Genève en 2002,  est bien placé pour mettre en cause une approche aussi superficielle que délétère. Dans un style relevé et caustique, il livre le fruit de son expérience et dresse au passage le portrait de ces acteurs du bien-être
qui n’y arrivent pas non plus…

Il suffit de découvrir les titres de ses 5 chapitres pour en comprendre l’esprit, et le ton :

1. Bien-être dans le moule / Les manipulations du système. Portrait : un con descendant. 2. Le bien (être) de CONsommation courante / Bien-être ou bien avoir ? Portrait : les experts en bien-être. 3. Avoir l’air bien (sous tous rapports) / La civilisation des impostures. Portrait : des thérapeutes en thérapies. 4. La malédiction du bien-être / La vision binaire du bien.  contre le mal. Portrait : les naufragés du bien-être. 5. Bien-être (et naître) en vie / De la naissance de l’être à l’ego. Portrait : les crèches délétères

Ce pamphlet ne plaira certainement pas à tout le monde, mais « se révèle indispensable pour passer enfin à autre chose : aux stratégies de l’être », dit son éditeur… 
Pour rappel : Après avoir voyagé plusieurs années en Asie, en 2002, Benoît Saint Girons s’installe à Genève et fonde avec son épouse le Centre Oasis, l’Association Suisse Bien-Être puis l’École Suisse de Thérapratique (www.lemieuxetre.ch). En 2007, il offre avec Le mendiant et le Milliardaire (Éditions Jouvence), un conte philosophique militant, suivi par le conte écologique De l’air ! et le conte alimentaire Bon appétit !, diffusés tous deux gratuitement (www. lemendiant.fr), il a publié chez Jouvence, Le choix de la sérénité (2010), L’obsession de la performance (2013) et Le choix des huiles essentielles (2014).

  • L’imposture du bien-être, Etre par-delà le bien et le mal – 2018 – Ed. Dervy – 150 pages – 12€50 .

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