vendredi 26 avril 2024
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Nudité et thérapie pour Marie Ployart

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Marie Ployart, photographe nantaise à peine trentenaire, est-elle visionnaire ? Végétarienne à mi-temps et créative à plein temps, spécialiste de la thérapie par la photo, elle a créé en 2019 une série qui résonne étrangement aujourd’hui. Des nus masqués et désexualisés très évocateurs, et parfois confinés.

La “photo-thérapie”, ou “photo à but thérapeutique”, c’est confier votre image à un.e photographe le temps d’un shooting, pour vous offrir l’occasion de vous voir sous un regard différent. Le but est de réduire l’écart entre votre apparence et la perception que vous en avez grâce à un médium extérieur.

« Nous sommes habitué.e.s à voir des corps parfaits à chaque coin de rue, généralement en 2D sur des affiches de publicité ou en 3D à la télévision… Mais étrangement, personne ne ressemble à ces êtres parfaits, alors que paradoxalement, beaucoup souhaiteraient leur ressembler. Même les mannequins ont des complexes. Il est devenu notre quotidien de chercher la perfection et c’est une lutte sans fin qui peut au mieux coûter cher, au pire abîmer profondément notre confiance en soi, notre rapport à nous-même et aux autres« , explique-t-elle.

A qui est-ce destiné ? « Ce concept peut vous parler si vous êtes dans une situation où un blocage physique ou psychologique vous empêche de vous épanouir, ou si vous souhaitez simplement redonner un coup de boost à votre confiance en vous« .

Un extrait de la série « Conte(s) »

Et, coté « création », on appréciera la série « Contes », qui raconte des sexes déshumanisés, des attirances impossibles, des identifications inutiles.
Des corps, des corps nus, peu importe qui… A découvrir ICI.

Pouquoi le nu ? « Pour donner un pied de nez à la sexualisation systématique du corps, je me plais à associer la nudité à la banalité, à l’ineptie, à l’incongru, voire parfois à la répulsion. Pour démontrer qu’un corps n’est rien d’autre qu’un corps, et que c’est le regard qui le modèle« .

Elle ne cherche pas la sublimation, « à rendre beau ou belle, car ce culte de la beauté à tout prix est une prison. La laideur est humaine et elle ne doit pas être cachée. Les rides, les poils, les vergetures, l’acné, les cicatrices, les cernes, ne sont pas honteuses, et il n’y a rien de plus libérateur qu’accepter ce que la société considère comme de l’imperfection« .

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